J'entends souvent dire au cabinet "je suis une véritable éponge". C'est d'ailleurs souvent lors d'un trop plein émotionnel qu'a lieu la première séance. Dans ces moments où nous nous sentons submergés, vulnérables, fatigués, prêt à pleurer ou à exploser de manière disproportionnée et intempestive.
Ce trop plein est parfois une des conséquences d'une période mouvementée de la vie. Mais, pas seulement. Pour certains, c'est un état qui a tendance à se répéter.
Dans les deux cas, si nous gardons cette image d'éponge, celle-ci est gorgée d'émotions désagréables. Les vôtres mais aussi celles des autres que vous avez ramassées. L'éponge finit par se salir, tout comme les pensées qui deviennent négatives, voire oppressantes.
Nous allons donc utiliser l'hypnose pour nettoyer votre éponge et vous permettre d'évacuer, en douceur, ce trop plein et tout ce qu'il contient.
Il est ensuite intéressant de vous apprendre à pouvoir la nettoyer par vous-même. Et mieux encore, à cesser d'éponger les émotions négatives qui appartiennent aux autres, sans pour autant se fermer.
D'autant plus qu'il semble illusoire de chercher à éviter les émotions négatives qui font aussi partie de la vie.
Mieux vaut apprendre à atteindre et à préserver un bon équilibre émotionnel.
L'hypnose n'est pas réservée aux adultes. Les enfants peuvent bénéficier de ses bienfaits. D'autant plus que sans le savoir, les enfants sont très souvent en état d'hypnose léger dans leur quotidien. Notamment quand ils sont occupés à jouer et qu'ils sont dans leur monde imaginaire.
L'hypnose fait la part belle à l'imagination et l'enfant va, lors de la séance, pouvoir découvrir de manière ludique qu'il a en lui une partie pleine de merveilleuses ressources, l'inconscient.
J'appelle cette partie son ami intérieur. Alors que je guide l'enfant à entrer en état d'hypnose, comme dans un joli rêve éveillé, son ami intérieur va l'aider à trouver en lui les capacités nécessaires, notamment dans les situations suivantes : anxiété, stress, troubles du sommeil, manque de confiance, d'estime de lui, hypersensibilité, timidité, difficultés face à un divorce des parents, à un deuil, gestion de le colère, de la peur...
Dans tous les cas, j'ai besoin que l'enfant ait envie de trouver une solution à son problème et qu'il participe au processus.
Lucie avait le coeur tout cabossé. On lui disait souvent qu'elle prenait tout trop à coeur. Lasse d'être malmenée, elle avait fermé la porte pour se protéger des heurts. Elle avait enfilé une armure qui cachait l'or de son coeur.
Mais c'est lourd une armure et elle avait souvent l'impression que son coeur était aussi pesant qu'une enclume. Sous l'acier, il battait mais il s'ennuyait à force de ne plus s'enthousiasmer, de ne plus aimer, de ne plus s'amuser. Il avait l'impression de ne plus exister.
Au fil du temps, l'armure qui était censée protéger Lucie s'était transformée en une prison froide et sombre où les visiteurs se faisaient plus rares.
Le coeur faisait de son mieux pour se faire entendre. Il se serrait si fort que Lucie en était toute oppressée. Il tentait de la réveiller, de l'alerter. Cela ne pouvait plus durer.
Inquiète que son coeur ne la lâche, elle réagit un matin de printemps. Elle posa la main sur lui comme pour lui mettre du baume au coeur. Elle l'écouta, lui accorda l'attention qu'il lui réclamait. Ce beau matin, elle sortit enfin de sa torpeur qui avait trop duré pour réaliser que l'armure ne la protégeait de rien, surtout pas de la tristesse ni de la peur et qu'elle la privait surtout de donner et de recevoir ce dont elle avait besoin pour être comblée.
Le moment était venu de fendre l'armure, de libérer le coeur de ce poids inutile et de laisser l'or briller.
Il y aurait des moments de bonheur, d'autres heurts mais Lucie n'était ni en sucre ni en verre. Elle se sentait finalement plus forte et surtout plus vivante en étant entière, maintenant qu'elle n'était plus coupée de son coeur.
Quand la date des examens scolaires approche, pour certains, le stress augmente de jour en jour. Je ne vais pas évoquer la petite dose d'adrénaline qui motive à travailler et à donner le meilleur de nous-même.
Parlons plutôt du stress qui bloque les capacités de l'étudiant et nuit à sa réussite. Celui-là même qui transforme les périodes de révision et d'examen en parcours du combattant, mais sans les armes.
Le potentiel de l'étudiant est parfois verrouillé par des peurs ou des croyances qui l'empêchent de se déployer. Il est vrai que lorsqu'on croit qu'on est nul, ou que l'on croit qu'on oublie tout ce que l'on a appris, ou que l'on a sans cesse peur de ne pas y arriver, cela ne fait que compliquer la tâche et augmenter le stress.
Parfois, cela amène aussi à repousser les révisions à plus tard, à procrastiner. L'inaction va, elle aussi, accroître le stress.
L'hypnose intervient alors pour casser les croyances limitantes de l'étudiant à son sujet et pour débloquer l'accès à ses capacités et gagner confiance en lui et en ce qu'il est capable de faire et d'être quand il cesse de se saboter.
On sait tous à quel point on est plus efficace et plus serein pour travailler, se concentrer quand on croit en soi. L'étudiant peut alors mieux gérer les situations puisqu'il a libéré ce qui provoquait et entretenait son stress envahissant.
Le nombre de séances dépend de chacun. Il s'agit de prévoir de 2 à 5 séances. C'est au cas par cas. Mieux vaut s'y prendre suffisamment tôt pour mettre les chances de son côté.
L'hypnose de spectacle véhicule encore des idées fausses. On pourrait croire, par exemple, que cet état s'apparente au sommeil et que l'hypnotiseur peut prendre le pouvoir sur vous pendant que vous dormez. Le fameux "Dormez, je le veux". Ce qui n'est pas rassurant.
Je ne vais pas ici vous parler d'hypnose de spectacle car ce n'est ni mon domaine, ni ce qui m'intéresse. Je vais ici vous évoquer l'hypnose pratiquée en cabinet à des fins thérapeutiques.
Car, en cabinet, c'est bien différent. L'état d'hypnose n'est pas du sommeil, mais un état communément appelé un état modifié de conscience. C'est à dire entre la veille et le sommeil.
Nous pratiquons déjà l'état d'hypnose dans notre quotidien. Comme quand nous décrochons d'une conversation pour nous évader dans un souvenir agréable. Ou comme lorsque nous sommes tellement concentré dans une tâche qui nous passionne que le temps file à vitesse grand V et que l'on n'entend même pas que quelqu'un nous parle. C'est comme si nous étions dans notre bulle, à l'écart de ce qui se passe à l'extérieur, et plus ouvert à ce que nous ressentons à l'intérieur de nous.
En cabinet, nous recréons cet état naturel de grande concentration et l'amplifions au juste niveau. Vous êtes alors plus à même d'activer à des fins positives votre imagination et vos capacités inconscientes afin d'atteindre vos objectifs.
Le petit Paul a toujours été très sage. Les grands le félicitaient d'être aussi sage qu'une image. Ils disaient que c'était une chance d'avoir un garçon si obéissant et gentil. Il faisait toujours ce qu'on lui demandait. Il aimait bien rendre service et soulager les adultes qui étaient souvent tristes ou de mauvaise humeur à cause de leurs tracas. Lui aussi avait souvent le coeur gros mais il le gardait pour lui. Il y en avait bien assez comme ça des soucis à la maison.
On aurait même pu parfois oublier qu'il était là. Il faut dire qu'il savait se faire discret et s'effacer. Il y a des jours, c'est à peine si on entendait le son de sa voix.
Il était souvent malade, il avait du mal à respirer. Il faut dire qu'il étouffait toutes ses émotions. Il ne savait pas quoi en faire. Mais, il avait remarqué qu'il valait mieux les cacher devant les grands pour éviter qu'on le rabroue ou qu'on se moque de lui.
Parfois, quand il avait la gorge et le coeur trop serrés, prêts à exploser, il pleurait dans son lit, à l'abri des regards. Cela le soulageait.
Extrait d'un texte inspirant de Marianne Williamson.
Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,
Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissant au de là de toute limite.
C'est notre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons... Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux?
En réalité, qui êtes-vous pour ne pas l'être?
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
...
Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire
de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère
automatiquement les autres.
Dans nos relations, qu'elles soient d'ordre privé ou professionnel, c'est un peu comme avec le piano. Il y a ceux qui sont bien accordés avec lesquels nous pouvons jouer de belles partitions. Et il y a les autres, les désaccordés...
En partant du principe que nous préférons nous épanouir dans nos relations, nous avons sans doute mieux à faire que de perdre notre temps et nos énergies dans les relations stériles, voire malsaines et fatigantes.
Le triangle de Karpman, appelé aussi triangle dramatique, met en avant les jeux de rôle que nous sommes susceptibles d'adopter inconsciemment et qui nuisent à l'harmonie et à l'efficacité de nos relations.
L'objet de cet article n'est pas de se juger mais toujours de garder un regard bienveillant sur soi.
Dans ce jeu qui se trame, aussi bien au travail qu'à la maison, ou avec les amis, il y a trois rôles principaux, la victime, le sauveur et le persécuteur, appelé aussi boureau.
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